Questions / Réponses

Réponse

Atmo Nouvelle-Aquitaine est l’observatoire régional de l’air. Membre de la fédération nationale Atmo France, qui réunit toutes les Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air (AASQA), l’observatoire est agréé pour surveiller la qualité de l’air sur la région Nouvelle-Aquitaine. 
Notre observatoire a une vocation d’intérêt général : apporter de la connaissance rationnelle et de l’expertise sur l’air pour permettre à ses membres, privés ou publics, aux institutions publiques et organismes d’Etat, aux professionnels de santé, aux scientifiques, aux particuliers, de prendre des décisions pertinentes.

Réponse

La mesure en continu de la qualité de l’air 24h/24 et 7j/7 permet d’établir chaque jour un indice, un niveau de pollution. Cela permet aux personnes les plus sensibles et aux sportifs d’adapter leur activité. Cette mesure quotidienne permet également de vérifier que les seuils réglementaires (qui correspondent à des pics de pollution) ne sont pas dépassés. Si une prévision ou un constat de dépassement est établi, Atmo Nouvelle-Aquitaine informe systématiquement les autorités (préfectures, DREAL, ARS …) afin que des procédures de protection de la population et/ou des mesures de réduction soient mises en œuvre (selon le degré du pic) pour limiter l’impact de l’épisode. Cette mesure permet également d’alimenter nos outils de prévision afin de proposer des cartes de pollution pour le lendemain voire le surlendemain. Enfin, cette mesure nous permet de suivre l’évolution des polluants sur plusieurs années afin d’identifier les polluants problématiques et d’accompagner les différents acteurs dans leurs plans d’actions en faveur de l’air.

Réponse

En France, la surveillance de la qualité de l'air est assurée par des associations régionales agréées comme Atmo Nouvelle-Aquitaine pour la région Nouvelle-Aquitaine. L'observatoire a pour enjeu d’évaluer l’exposition des populations, prévoir et surveiller la qualité de l’air pour permettre aux autorités et à chacun d’agir. Cette surveillance est basée sur des exigences réglementaires et les attentes locales sanitaires. Elle fait appel à plusieurs outils de surveillance. En Nouvelle-Aquitaine, le dispositif déployé compte près de 50 stations de mesure fixes qui fonctionnent 24h/24, et 7j/7 et une douzaine de stations mobiles. A ce réseau de mesures s'ajoutent les outils de modélisation, d'inventaire qui permettent notamment de réaliser des prévisions et d'anticiper les phénomènes de pollution.

Réponse

La mise en place d’un réseau de surveillance fixe de la qualité de l’air fait l’objet d’un déploiement précis et adapté à la superficie de la région, Il dépend de paramètres tels que la météo, la topographie, la densité de population, les transports, les activités industrielles et agricoles, les principales sources d’émissions, les impacts sanitaires etc… Il doit répondre aux exigences de surveillance décrites dans les Directives européennes. Il fait l’objet d’une validation du Ministère de l’Ecologie.
L’implantation d’une station de mesure nécessite également de disposer des financements nécessaires. 

Des stations mobiles sont aussi utilisées lors d’études temporaires dans un secteur particulier. Les résultats de ces stations de mesure alimentent depuis une quinzaine d’années les outils de modélisation qui couvrent l’ensemble du territoire. Ils permettent notamment de prévoir la qualité de l’air et de localiser les populations les plus exposées à la pollution. 

Réponse

Atmo Nouvelle-Aquitaine suit au quotidien une dizaine de polluants réglementés. Ces polluants font l’objet d’une réglementation en raison de leur impact avéré ou supposé sur la santé et/ou l’environnement. L’observatoire mesure ainsi chaque jour les niveaux de particules (PM10, PM2.5), oxydes d’azote (NOx), dioxyde de soufre (SO2), d’ozone (O3), mais également de benzène, HAP et métaux lourds. En parallèle, Atmo Nouvelle-Aquitaine mesure également des polluants non réglementés tels que les particules ultra-fines (PUF), le BlackCarbon (BC) ou encore les pesticides. Ces mesures visent à anticiper la mise en place d’une éventuelle réglementation pour ces substances.

En savoir + sur les polluants surveillés en Nouvelle-Aquitaine

Réponse

En France, du fait d’une prise de conscience récente de la pollution de l’air par les pesticides, de l’absence de normes des pesticides dans l’air mais aussi de la diversité des molécules actives utilisées et des difficultés techniques, il n'existe pas aujourd’hui de réglementation spécifique relative à la contamination de l’air par les pesticides. Toutefois, dès le début des années 2000, Atmo Nouvelle-Aquitaine a mis en place des campagnes spécifiques de mesure des pesticides dans l'air.

Les résultats illustrent la variabilité des niveaux de concentrations qui peuvent être mesurés. Ils permettent aussi de mettre en évidence l'influence directe des périodes de traitement sur les concentrations observées ainsi que celle des pratiques phytosanitaires à proximité des points de mesures. Des différences significatives sont ainsi observées selon la catégorie de zones agricoles étudiée : grandes cultures et céréales, arboriculture, viticulture, … 

+ d'infos sur les pesticides dans l'air en Nouvelle-Aquitaine

Réponse

Atmo Nouvelle-Aquitaine surveille les pollens présents dans l’air depuis 1999, permettant ainsi d’informer chaque semaine sur les risques allergo-polliniques en cours.  L'observatoire participe à la surveillance des pollens allergisants, pilotée à l'échelle française par le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA). Cette surveillance est menée en collaboration avec les collectivités, l’Agence Régionale de la Santé (ARS) et le RNSA. Les capteurs en Nouvelle-Aquitaine sont situés à Bordeaux (33), Périgueux (24), Agen (47), Mont-de-Marsan (40), Tulle (19), Pau (64), Mareuil (24), Limoges (87), La Rochelle (17), Poitiers (86), Angoulême (16) et Niort (79).

Par ailleurs Atmo Nouvelle-Aquitaine est partenaire de l'Association des pollinariums sentinelles® de France qui a créée cinq pollinariums sentinelles® en Nouvelle-Aquitaine : à Antonne et Trigonant (près de Périgueux), La Rochelle, Poitiers, Sainte-Feyre (près de Guéret) et Limoges.

En savoir plus sur la surveillance des pollens en Nouvelle-Aquitaine

En savoir plus sur comment bien s'informer sur les pollens en Nouvelle-Aquitaine

Réponse

Nous proposons pour certaines études et sous certaines conditions, la possibilité de consulter les mesures en temps réel sur notre site web. Rendez-vous notre page « Données des stations de mesures ». 
Une fois l’étude terminée, nous diffusons systématiquement le rapport en ligne dans notre espace « Publications ».

Réponse

Les effets des polluants sur la santé dépendent de la sensibilité de chaque individu exposé, de la quantité et de la durée d'exposition au polluant. Les principales affections sont d'ordre respiratoire, mais certains composés pourraient engendrer des effets mutagènes ou cancérogènes. Des effets cardio-vasculaires sont également mis en évidence. En Europe, l'impact sanitaire de la pollution atmosphérique est estimé à plus de 375 000 décès prématurés par an (Programme Clean Air For Europe). En France ce sont près de 48 000 morts prématurées qui sont associées à la pollution aux particules (Santé Publique France ).

L’exposition à la pollution atmosphérique peut entraîner des effets aigus : augmenter les symptômes allergiques, les crises d’asthme, provoquer une irritation de la gorge, des yeux et du nez, de la toux, une hypersécrétion nasale, de l’essoufflement… Chez des personnes souffrant de pathologies graves, ceci peut conduire à l’hospitalisation ou, dans les cas les plus graves, au décès. Ces effets s’observent à toutes les concentrations, mais les manifestations aiguës les plus graves se limitent aux personnes vulnérables ou sensibles. 

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Document Direction Générale des Services :  "Air extérieur et santé"

Réponse

Les polluants chimiques qui suscitent les plus fortes préoccupations en termes de santé publique sont les particules, notamment les particules fines (constituées d’une multitude de composants chimiques), l’ozone (O3), le dioxyde d’azote (NO2), les composés organiques volatils (benzène, formaldéhyde, …), les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP tels que le benzo[a]pyrène) et les métaux (tels que l’arsenic, le chrome et le cadmium). Du côté des agents biologiques, divers allergènes, tels que les pollens et moisissures, peuvent également être responsables d’effets sur la santé. 

A l’heure actuelle, les particules sont les polluants de l’air pour lesquels les effets sur la santé sont les plus documentés. En 2013, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), instance spécialisée de l’OMS, a classé les particules de l’air extérieur comme cancérigènes pour l’Homme (Groupe 1). L’impact des particules fines (PM2.5) sur la mortalité et la morbidité cardio-respiratoire est désormais largement documenté. Diverses pathologies chroniques (cancers, pathologies cardiovasculaires et respiratoires, etc.) se développent après plusieurs années d’exposition aux particules, même à de faibles niveaux de concentration. D’autres effets sont de plus en plus mis en évidence : effets possibles sur la reproduction, risque de naissance prématurée, atteintes au développement neurologique de l’enfant, démence chez les personnes âgées… La toxicité des particules provient à la fois de leur composition et de leur taille, qui varient dans l’espace et dans le temps. Plus les particules sont fines, plus elles sont capables de pénétrer profondément dans l’arborescence pulmonaire et de passer par la circulation sanguine vers d’autres organes. 

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Réponse

En France, la part des effets sanitaires attribuables aux pics de pollution demeure très faible. L’InVS a, par exemple, évalué que parmi les décès toutes causes (hors causes accidentelles) et les hospitalisations pour causes cardiaques attribuables à la pollution par les particules PM10 à Paris entre 2007 et 2010, 7% étaient associés aux «pics» de pollution (dépassement du seuil d’alerte) ; les 93% restants étaient donc attribuables aux niveaux de particules PM10 ne dépassant pas le seuil d’alerte. L’impact sanitaire prépondérant de la pollution de l’air est dû à l’exposition tout au long de l’année aux niveaux moyens de pollution et non aux pics. 

Lors d’un épisode de pollution de l’air, ces mêmes effets s’observent et plus de personnes qu’habituellement peuvent ressentir les effets de la pollution. Et même si des symptômes peuvent être ressentis lors d’un épisode de pollution, ceux-ci sont généralement moins graves que les effets sanitaires provoqués par l’exposition chronique aux niveaux moyens de pollution de l’air (apparition ou aggravation de diverses pathologies telles que des maladies respiratoires et cardiovasculaires : asthme, broncho-pneumopathie chronique obstructive, insuffisance cardiaque, cancer du poumon…).

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Réponse

Fumer ou être exposé à la fumée environnementale de tabac, aux émissions de chauffage au bois, aux émissions provenant du brûlage de déchets verts à l’air libre (bien que cette pratique soit interdite), aux émissions de barbecue, aux pollens, aux solvants utilisés en espace intérieur… constituent des facteurs qui peuvent aggraver les effets de la pollution de l’air. Aussi, en cas d’épisode de pollution de l’air, il est préférable de réduire ou d’éviter l’exposition à ces autres facteurs.

 

Réponse

Il existe plusieurs types d’interactions entre polluants de l’air et pollens : 

d’une part, certains polluants chimiques de l’air peuvent favoriser la réaction allergique en abaissant le seuil de réactivité bronchique et/ou en accentuant l’irritation des muqueuses nasales ou oculaires. Par exemple, l’ozone altère les muqueuses respiratoires et augmente leur perméabilité, ce qui engendre une réaction allergique à des concentrations de pollen plus faibles que dans des situations où le niveau d’ozone est faible ; 
d’autre part, certains polluants chimiques de l’air peuvent agir sur les grains de pollen. Un des types d’interactions les plus documentés est la déformation ou la rupture de la paroi du grain de pollen. Les fragments de grain de pollen ont une taille qui leur permettraient ensuite de pénétrer bien plus profondément dans le système respiratoire que les grains de pollen entiers.

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Réponse

Certaines personnes sont plus vulnérables ou plus sensibles que d’autres à la pollution de l’air, du fait de leur capital santé ou de leur âge. C’est le cas, par exemple, des nourrissons et des jeunes enfants dont l’appareil respiratoire est encore en cours de développement, ce qui le rend plus fragile vis-à-vis des polluants de l’air que celui d’une personne dont l’appareil respiratoire est mature. On considère généralement qu’un enfant est vulnérable jusqu’à l’âge de 6 ans, c’est-à-dire avant l’entrée en cours préparatoire (CP). Par rapport à la population générale, les personnes vulnérables ou sensibles à la pollution de l’air vont présenter plus rapidement ou plus fortement des symptômes suite à une exposition à cette pollution, que ce soit à court terme ou à long terme. 

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Réponse

En collectivité (crèche, halte-garderie, école, collège, lycée, centre de vacances ou de loisirs…), un enfant allergique ou souffrant d’une pathologie chronique pouvant être aggravée par la pollution de l’air (asthme par exemple) peut bénéficier d’un projet d’accueil individualisé (PAI) ou d’un projet d’accueil individualisé périscolaire (PAIP), sous réserve d’un accord entre la famille, le directeur de la collectivité et le médecin de la structure d’accueil.

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Réponse

L'Ademe reconnaît un effet positif de la réduction des vitesses maximales sur les rejets de particules fines et d'oxydes d'azote, les principaux polluants locaux du transport routier, mais sur des voies au-dessus de 70km/h. En dessous de 70 km/h, cet effet est plutôt négatif. Le passage de 80 à 70 km/h d'une voie congestionnée va dans le bon sens pour la qualité de l'air, car il favorise la fluidité du trafic. L’analyse des impacts réels sur la qualité de l’air des limitations de vitesses tend à montrer des gains pour des réductions de vitesse aux vitesses élevées, et une situation beaucoup plus contrastée pour des réductions de vitesse aux vitesses faibles, en particulier le passage de 50 à 30 km/h. Le passage de 50 à 30 km/h en agglomération peut également permettre un apaisement du trafic, et conduire à un meilleur partage entre les différents modes de déplacement (marche, vélo, voiture et transports en commun), dans une logique d'optimisation de l'utilisation de l'espace public. A terme, le passage de 50 à 30 km/h devrait donc permettre de favoriser les modes de transport les moins polluants et reste, pour l'ADEME, une solution à étudier, dans les conditions particulières de chaque projet.

La circulation alternée est-elle efficace ?

A Paris en 1997 et 2014, l’effet sur les niveaux de pollution avait été immédiat et la circulation alternée n’avait duré qu’une seule journée. En 2016, le résultat est moins probant. En 2014, les émissions avaient baissé de 18 % à Paris, alors qu’en 2016, la baisse n’a été que de 5 à 10 %, selon Airparif. En Ile-de-France, alors que les transports en commun ont été très perturbés lors de l’épisode de décembre 2016, les automobilistes ne semblaient pas avoir renoncé à leur voiture : un pic de 415 kilomètres de bouchons a été observé le jeudi 8 décembre, contre 300 habituellement.  Il est à noter que la circulation alternée étudiée est basée sur les numéros de plaques d'immatriculation. Elle ne prend donc pas en compte les niveaux d'émission de pollants des véhicules.  Avec la vignette Crit'Air, ces restrictions de circulation seront basées sur les niveaux de pollution des véhicules, l'impact devrait donc être plus important.

Piéton, vélo, voiture : qui est le plus exposé à la pollution ?

Des études comparant la qualité de l’air dans différents moyens de transport (Atmo Occitanie notamment) ont montré que, dans nos régions, les automobilistes sont plus exposés à la pollution de l’air que les piétons et les cyclistes, car à l’intérieur des véhicules, le faible volume d’air dans l’habitacle fait se concentrer les polluants venant de l’extérieur et ceux émis dans l’habitacle du véhicule (moquettes, plastiques etc…). Ainsi, l’habitacle du véhicule ne protège pas de la pollution de l’air présente à l’extérieur de ce dernier, mais au contraire concentre les polluants. De manière générale, il est donc recommandé d’aérer régulièrement son véhicule pour réduire les niveaux à l’intérieur.

L'étude CYCLO-POL(fev.2015) de l'ADEME montre également qu'aux concentrations observées actuellement en France, l'utilisation du vélo en lieu et place de la voiture (pour un trajet comparable en termes d'itinéraire et de durée) n'augmente pas le risque pour la mortalité liée à l'impact des polluants étudiés, y compris pendant les pics de pollution, pour la population générale (i.e. hors population vulnérable et leur entourage et hors populations sensibles).

Les automobilistes sont donc les plus touchés tandis que les cyclistes et piétons restent davantage épargnés. L'absence d'environnement confiné et la possibilité de s'éloigner du flux de circulation permettant de limiter leur exposition directe. 

 



La voiture. L'automobiliste, est exposé à une source majeure de polluants.  Loin de protéger les passagers de la pollution, l'habitacle a plutôt tendance à l'accumuler. C'est d'autant plus vrai quand le conducteur est coincé dans des embouteillages, au moment où les moteurs polluent le plus. A tel point que, selon Atmo Occitanie, les « concentrations en dioxyde d'azote mesurées dans les habitacles des voitures sont supérieures à celles observées par les sites de mesures installés à proximité d'axes routiers ».
Le bus. L'exposition à la pollution est assez similaire à la voiture, puisque l'habitacle fermé empêche également les polluants de s'évacuer.  Le deuxième mode de transport le plus exposé au dioxyde d'azote est le bus. Ceci peut s'expliquer par l'apport permanent d'air extérieur (ouverture des portes, etc.) qui se concentre au sein de l'habitacle du bus. Mais les voies réservées qu'empruntent de plus en plus de bus limitent quelque peu les niveaux de pollution.

Réponse

Tout dépend du polluant dont on parle. Ci-dessous une comparaison rapide réalisée par Atmosud entre différents véhicules de 2015.

  • Le CO2 : une voiture diesel consomme moins de combustible fossile, elle émet donc moins de CO2 qu’un véhicule essence.
  • Les émissions de particules : sans considérer la polémique sur la validité des tests, les diesels de norme Euro6 n’émettent pas davantage de particules que les véhicules à essence.
  • Les oxydes d’azote : les diesels présentent des niveaux d’émissions sept fois plus élevés qu’une voiture à essence. Elles sont équivalentes en 2015 aux émissions des véhicules essence de 1996.

Ces pneus que nous respirons : 50 % des particules fines émises par le trafic routier ne résultent pas de la combustion de diesel ou d’essence, mais de l’usure de nos pneus, pièces mécaniques, de la chaussée. Quand nous changeons un pneu à cause de son usure, cela signifie qu’à certains égards, "nous l’avons respiré". Des marges de progrès très importantes subsistent donc dans la fabrication des pneumatiques, des revêtements routiers, des pièces automobiles. 

En savoir+ sur les sources de pollution issues du trafic routier en Nouvelle-Aquitaine

Réponse

Les masques préconisés pour se protéger de la COVID-19 n’ont pas pour vocation de protéger de la pollution. La plupart des masques dits « antipollution » recensés sur le marché français sont conçus pour protéger par filtration physique des particules présentes dans l’air ambiant telles que les pollens, les particules, les poussières mais ne protègent pas contre les substances présentes à l’état gazeux (ozone, dioxyde d’azote…) et les particules ultrafines. À ce jour, aucun masque ne permet de stopper simultanément les différentes natures de polluants. Dans cette catégorie de masques antipollution, il existe différentes catégories avec des fonctions de protection bien particulières :

  • poussières et particules
  • vapeurs et aérosols
  • gaz
  • produits toxiques
Réponse

A partir de l’analyse de prélèvements recueillis perpendiculairement à un axe routier, des études ont démontré que les maxima de pollution se trouvent à proximité immédiate de l’axe et que les concentrations décroissent rapidement au fur et à mesure que l’on s’en éloigne. Ainsi, ces concentrations sont divisées environ par 4 à 100 mètres de l’axe, par 8 à 200 mètres, quels que soient les polluants gazeux considérés (dioxyde d’azote, monoxyde de carbone, particules en suspension, benzène…) et le trafic.

A 300 mètres de l’axe, les concentrations de polluants représentent moins de 10% des concentrations de l’axe et sont souvent comparables aux niveaux de fond de la zone d’étude 

L’estimation de dispersion ci-jointe permet de visualiser l’évolution des teneurs en dioxyde d’azote en fonction de la distance par rapport à une autoroute).

Réponse

Le recours à certaines plantes pour améliorer la qualité de l’air intérieur fait actuellement l’objet de plusieurs programmes de recherche français et étrangers. D’après ces études en laboratoire, sous des conditions contrôlées, certains végétaux ont montré leur capacité à éliminer des polluants gazeux présents dans l’air intérieur. 

Cependant, en l’état actuel des connaissances, encore limitées, l’utilisation de plantes en pot n’apparaît pas efficace pour éliminer les polluants de l’air intérieur dans des conditions réelles, à l’échelle d’une pièce, chambre ou bureau. 

Quelques études tendent à indiquer qu’à l’échelle de l’habitation, la présence de végétaux peut effectivement entraîner une diminution des concentrations en Composés Organiques Volatils (COV) mais avec un rendement très faible au regard des niveaux de pollution rencontrés. Ainsi, l’utilisation de plantes en pot n’apparaît pas efficace pour une épuration des volumes d’air réels présents dans les espaces intérieurs.

Pour plus d’information nous vous invitons à consulter le site de l’Observatoire de la Qualité de l’air Intérieur (OQAI) 

Réponse

La combustion du bois pour le chauffage émet différents polluants dont des particules. En hiver ces particules issues des feux de cheminées à foyers ouverts, sont responsables de près de 90% des pics de pollution. Cette pratique a donc des effets sur la pollution de l’air extérieur mais également à l’intérieur du logement où elles se diffusent. Pour éviter cette pollution, il est nécessaire d’utiliser une installation de chauffage de bonne qualité.

En savoir + sur le chauffage au bois

Site Bien se chauffer au bois en Nouvelle-Aquitaine

Réponse

Non. Le brûlage de déchets verts (ou autre) à l’air libre est émetteur de pollution. C’est pourquoi l’Etat et les préfectures ont reprécisé la réglementation en rappelant l’interdiction de ces brûlages via une circulaire du 18/11/2011. Brûler ses déchets verts dans son jardin peut être puni d'une amende pouvant aller jusqu'à 750 €.

Que faire de mes déchets verts ? Les valoriser sous forme de compost, l’utiliser en paillage, en tonte mulching pour l’herbe broyée. Ce qui n’est pas valorisable doit être collecté en déchetterie.  

Néanmoins, dans une zone rurale ou péri-urbaine dépourvue de déchetterie et de système de collecte, il est possible de brûler des déchets verts dans son jardin à la condition de respecter certains horaires.

A titre d'exemple général : 

Entre 11h et 15h30 de décembre à février,
de 10h à 16h30 le reste de l'année,
et dans tous les cas sur des végétaux secs.
En pratique, un arrêté préfectoral disponible en mairie précise les conditions de ce brûlage.
 

En savoir plus sur le brulage des déchets verts

Réponse

Nous passons 90% de notre temps dans des lieux clos, or ils concentrent des pollutions extérieures et intérieures. Il est recommandé d’aérer son logement une dizaine de minutes chaque jour pendant les moments de la journée où le niveau de pollution est le moins élevé. A proximité d’un axe routier, il vaut mieux éviter d’ouvrir les fenêtres aux heures de pointe du trafic afin de ne pas faire entrer les polluants émis par les véhicules. Lors d’un épisode de pollution, il ne faut pas se confiner mais au contraire aérer très tôt le matin ou tard le soir afin d'éviter les périodes de pic de trafic.

En savoir + sur l'air intérieur

Réponse

Contrairement aux idées reçues, chez nous, nous ne sommes pas à l’abri de la pollution. Au contraire, l’air y est plus pollué qu’à l’extérieur car il cumule une partie des polluants extérieurs avec ceux émis directement au sein du logement (peintures, moquettes, papiers peints, tissus, bougies, encens…), le tout dans un espace fermé souvent mal ventilé. Et nous passons 90% de notre temps dans des lieux clos (domicile, bureau, écoles, transports, magasin...), où nous sommes exposés à un cocktail de polluants. Des gestes simples permettent d’améliorer la qualité de l’air chez soi.

En savoir + sur la pollution intérieure

Réponse

Les sources de pollution de l’air intérieur sont nombreuses. Tout d’abord les équipements tels que l’ameublement (bois collés), les ventilation et climatisation mal réglées, les chaudières, cheminées, poêles mal réglés, ceux produisant de l’humidité comme les machines à laver, sèche-linge…, les poubelles et stockage des déchets, les cheminées ouvertes ou les poêles mal réglés ; les activités humaines, peuvent également générer des émissions de polluants : bricolage, produits de toilette et cosmétiques, produits d’entretien, parfums d’intérieur, bougies, encens, tabagisme… Les matériaux de construction et de décoration, en particulier : peintures, vernis, colles, isolants, revêtements de sols, murs, plafonds. Enfin, les animaux et les plantes peuvent contribuer à l’émission de polluants et autres allergènes. Depuis 2012, les produits de construction et de décoration sont munis d’une étiquette qui indique, de manière simple et lisible, leur niveau d’émission en polluants volatils.

En savoir + sur les polluants intérieurs

Réponse

Un épisode de pollution est déclenché lorsque des niveaux de polluants supérieurs aux seuils règlementaires sont prévus ou constatés. Ces épisodes sont liés à plusieurs facteurs : conditions météorologiques stables sur plusieurs jours (pas de vent, pas de pluie), fort ensoleillement ou froid important, augmentation des sources d’émissions (chauffage durant l’hiver)… Le nombre d’épisode de pollution peut varier de façon importante d’une année sur l’autre.

Il existe deux niveaux de qualification d’un épisode en fonction de son ampleur : la Procédure d’Information-Recommandations (PIR) qui vise à protéger les personnes les plus sensibles et la Procédure d’ALerte (PAL) qui a pour objectif de protéger l’ensemble de la population et de limiter l’impact du pic en mettant en œuvre des mesures d’urgence (gratuité des transports en commun, restriction de circulation, abaissement de la vitesse etc…).

En savoir + sur les épisodes de pollution 

Réponse

La qualité de l'air dépend en grande partie de l'intensité des émissions polluantes mais aussi de la météorologie qui peut jouer un rôle amplificateur : les niveaux de polluants dans l'environnement peuvent ainsi varier d'un facteur 5 selon les conditions météorologiques. Les épisodes de pollution peuvent durer de quelques heures à plusieurs jours.

En Nouvelle-Aquitaine on retrouve généralement des pics comme suit : 

  • Toute l'année : on peut rencontrer des épisodes de pollution aux particules, souvent d’origines naturelles (poussières désertiques, embruns marins, incendies, volcans etc…), qui s’ajoutent à celles émises par les sources urbaines (trafic, chauffage, industrie …). Localement on peut également enregistrer des pics de pollution au SO2.
  • En hiver : cette saison (novembre à février) recense en moyenne 90% des pics de pollution. Ce sont essentiellement des pics de pollutions aux particules issues des feux de cheminées. On assiste en effet à un double effet météo. D’un côté il fait froid, les habitants recourent davantage au chauffage, feux de cheminées notamment qui est fortement émetteur de particules. D’un autre côté, les anticyclones associés à des vents faibles, et l’absence de pluie contribuent à la formation d'un couvercle d'air chaud au-dessus de l'agglomération, appelé inversion de température. Il empêche la dispersion des polluants et favorise la stagnation et l'accumulation des polluants.
  • Au printemps : ce sont essentiellement des pics de pollutions aux particules. Ces particules secondaires sont généralement formées sur la base de polluants précurseurs émis par les activités agricoles.
  • En été :  les situations anticycloniques associées à un fort ensoleillement favorisent la transformation, sous l'action des rayons ultra-violets du soleil, de certains polluants (oxydes d'azote des gaz d'échappement, hydrocarbures et solvants) pour former de l'ozone et des particules. Les situations les plus problématiques concernent le plus souvent les zones rurales

En savoir +

Réponse

En cas de prévision de dépassement des seuils règlementaires, Atmo Nouvelle-Aquitaine alerte le préfet du/des département(s) concerné(s) pour proposer de mettre en œuvre une procédure d’information/recommandation ou d’alerte de la population. Le préfet valide le déclenchement d’une procédure et informe l’ensemble des relais utiles pour diffuser l’information aux populations sensibles ou à l’ensemble de la population selon le niveau de l’épisode. Ces relais sont les mairies, l’éducation nationale, la direction départementale de la jeunesse et des sports, l’agence régionale de la santé, le SAMU ou encore les médias. En parallèle Atmo Nouvelle-Aquitaine informe ses abonnés aux alertes par SMS ou email, et diffuse plus largement l’information sur l’épisode via le site Web et les réseaux sociaux. Une information est également adressée à la presse régionale et locale pour maximiser sa diffusion.

En savoir +

Réponse

Des recommandations comportementales sont adressées à la population lors des pics de pollution. Au-delà des conseils à suivre afin de protéger sa santé, il est proposé à chacun d’effectuer les bons gestes pour réduire la pollution produite par ses propres activités : voiture, tondeuse, brûlage déchets verts, pesticides. 

En savoir + sur les recommandations en cas de pic de pollution

Réponse

En consultant la page d'accueil de notre site internet ou/et en vous abonnant à nos bulletins d'informations, à nos réseaux sociaux...

En savoir + sur les alertes pollution gratuites

Réponse

Oui. En cas d’épisode de pollution de l’air, il est recommandé de ne pas modifier les pratiques habituelles d’aération et de ventilation, mais de le faire aux périodes de la journée les moins polluées (tôt le matin ou tard le soir).

Réponse

Oui, mais dans certaines conditions. Des études, en particulier françaises, ont en effet mis en évidence que les bénéfices pour la santé (liés à l’augmentation d’activité physique générée) étaient largement supérieurs aux risques induits, et cela même si en pédalant, on peut être plus exposé à la pollution de l’air (selon l’intensité avec laquelle on pédale et via l’augmentation du volume d’air inhalé). Ce constat vaut pour d’autres activités physiques ou sportives telles que le jogging. La pratique d’activité physique d’intensité modérée, dont le vélo, est donc possible en cas d’épisode de pollution mais dans des secteurs à l’écart des sources majeures de pollution, telles que les grands axes routiers, et pendant les moments de la journée où le niveau de pollution est le moins élevé.

Voir les recommandations sanitaires relatives à la pratique d’activité physique en cas de dépassement des seuils d’information et d’alerte.

Réponse

La réglementation en matière d’odeurs gênantes est un ensemble d’exigences techniques à respecter sous peine de sanctions administratives ou pénales. Le service communal d'hygiène et de santé de votre commune est votre interlocuteur. Le maire peut faire cesser ces nuisances en mandatant un inspecteur de la salubrité afin qu'il constate la réalité et l'importance du trouble, et rappeler à l'ordre l'auteur de la nuisance.

Lorsqu’il s’agit d’une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE), c’est la Direction régionale de l’environnement de l’aménagement et du logement (DREAL) qui a la charge de l’inspection de ces installations.

En savoir + 

Réponse

Il est important de bien distinguer les notions de « pollution de l’air » et de « nuisance ». La « pollution de l’air » est la dégradation de la qualité de l’air par une ou plusieurs substances ayant un impact néfaste avéré sur la santé et/ou l’environnement. Atmo Nouvelle-Aquitaine mesure ainsi chaque jour les niveaux d’une vingtaine de polluants réglementés.

Le terme de « nuisance » désigne quant à lui une dégradation de l'environnement qui ne présente pas d'impact éco-toxicologique mais qui a pour conséquence d'induire une gêne pour les personnes qui la subissent.

Ainsi, à la différence de la pollution de l’air, les nuisances ne provoquent généralement pas d'effet néfaste sur la santé humaine et/ou sur l’environnement et sont rarement associées à des notions de toxicité sur le plan physiologique. Elles peuvent toutefois être perçues par ceux qui y sont exposés comme une modification défavorable de l'environnement. Il est à noter que par définition, ces nuisances sont difficiles à mesurer car elles dépendent en partie de l'appréciation subjective et de la sensibilité de ceux qui y sont exposés.

Ainsi, les odeurs, les fumées ou encore les grosses poussières (visibles à l’œil nu) ne constituent pas forcément une pollution de l’air mais sont souvent de « simples » nuisances. Elles peuvent porter atteinte au bien-être, mais n’entraînent généralement pas d’effets sur la santé. Les mauvaises odeurs ou la visibilité des poussières ne sont donc pas un critère significatif de toxicité.

A l’inverse, certains composés peuvent être complètement inodores et invisibles mais dangereux pour la santé comme le monoxyde de carbone. 

Atmo Nouvelle-Aquitaine, en tant qu’observatoire régional de l’air, n’intervient pas directement à la demande des particuliers lors du signalement d’une nuisance. Par conséquent si vous êtes confronté(e) à des nuisances de type fumées, poussières ou odeurs, plusieurs solutions s’offrent à vous en fonction de la nature de celle-ci, rendez vous sur la page de notre site 

Si vos démarches n’aboutissent pas, vous pouvez également contacter une association régionale de défense de l’environnement et des consommateurs (CTRC, CLCV, Sepanso…) ou nationale (ex : Respire) qui pourront vous accompagner dans votre démarche.

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Le brûlage des déchets verts par les particuliers est interdit et est passible d’une amende pouvant aller jusqu'à 750€. Cette combustion « peu performante », émet en effet des particules qui véhiculent des composés cancérigènes comme les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), dioxines et furanes, toutes substances dont la toxicité peut être accrue quand ils sont associés à d'autres déchets comme par exemple des plastiques ou des bois traités. À noter, brûler 50 kg de déchets verts équivaut à rouler 18 000 kilomètres en voiture essence récente (source : Atmo Auvergne-Rhône-Alpes).

Vous pouvez donc exiger que votre voisin cesse cette pratique, et, le cas échéant engager la responsabilité de l'auteur du brûlage  pour nuisances olfactives en contactant par exemple les services de la mairie, le maire disposant d'un pouvoir de police dans ce domaine. 

En savoir +

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Il n’existe pas de manière permanente de réglementation concernant le chauffage au bois. Le Préfet peut ponctuellement interdire le chauffage au bois d’agrément ou d’appoint en cas de pic de pollution persistant. Des recommandations pour éviter le chauffage au bois sont d’ailleurs énoncées dès le déclenchement de la procédure d’information et de recommandations. 
Par contre, il existe de nombreuses bonnes pratiques, à mettre en oeuvre. 
Enfin, il existe toutefois une réglementation en terme de conception sur les hauteurs minimales de cheminée. Renseignez-vous auprès d'un Espace Info Energie de l’ADEME, qui pourra vous informer sur les règles en terme d’installation de chauffage au bois. 
A priori, d’après la réglementation, la partie extérieure du conduit de fumée doit dépasser d’au moins 40 cm le faîtage du toit et toute partie de construction ou arbre distants de moins de 8m. Donc, si votre maison est à moins de 8 mètres de la cheminée de votre voisin, cette cheminée doit dépasser de 40cm la hauteur de votre maison (source NF DTU 24.1). En cas de non-conformité avérée, rapprochez-vous du service Hygiène de votre commune.

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Atmo Nouvelle-Aquitaine est agréée pour surveiller la qualité de l'air sur l'ensemble de la région. Pour ce faire un programme de surveillance est réalisé tous les cinq afin de définir les moyens fixes et mobiles à déployer pour assurer une surveillance optimale du territoire. Chaque campagne de mesures fait ainsi l'objet d'un protocole de validation très précis et suivant des objectifs visant à une information utile à la collectivité ou répondant à une problématique de santé publique avérée. L'observatoire n'intervient donc pas pour réaliser des mesures à la demande de particulier. Toutefois, si vous souhaitez faire réaliser des mesures de l'air, nous vous invitons à contacter les laboratoires privés de votre territoire tels que l'APAVE, la SOCOTEC ou encore VERITAS.

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Atmo Nouvelle-Aquitaine vous propose ses outils d’information gratuits. Vous pouvez ainsi recevoir chaque jour un email pour connaître la qualité de l’air du jour et du lendemain. Vous pouvez également vous abonner à nos alertes-pollution par SMS ou email pour être informé.e en temps réel lors du déclenchement d’un épisode de pollution. Si vous êtes allergique aux pollens, vous pouvez recevoir nos alertes polliniques par email. Voir tous nos abonnements gratuits

Enfin vous pouvez retrouver toutes les actualités et infos utiles sur notre site Web ainsi que sur nos réseaux sociaux Facebook, X (ex Twitter), LinkedIn, Pinterest, Instagram et notre chaîne Youtube

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De façon générale, ce sont les populations qui vivent dans les centres villes, proches des grands axes routiers, de zones fortement urbanisées ou à proximité de sites industriels ou d’une source importante de pollution qui sont les plus exposés à la pollution de l’air. C’est la multitude, la diversité et la proximité des sources qui conditionne les niveaux de pollution.

Dans les territoires plus ruraux, les populations sont moins exposées à certains polluants (oxydes d’azote, dioxyde de soufre, …) que dans le reste de la région. Pour autant on y retrouve des niveaux parfois soutenus en particules durant l’hiver (issues des feux de cheminées notamment), ou en ozone durant l’été, niveaux pour ce polluant qui peuvent même être supérieurs à ceux relevés en centres urbains. Par ailleurs, en zone rurale, si des activités agricoles sont à proximité, elles pourront générer l’émission de particules et de produits sanitaires. 

Il est donc important d’identifier l’environnement autour de votre lieu de l’habitation : distance par rapport aux voies importantes de circulation, industries, infrastructures (port, aéroport…), activités agricoles…

Atmo Nouvelle-Aquitaine édite chaque année un bilan régional de la qualité de l’air. Il est également disponible à l’échelle du département avec des focus sur les communes accueillant nos stations de mesures. Des cartographies sont également produites permettant d’identifier les zones les plus exposées.

Par ailleurs, au quotidien, Atmo Nouvelle-Aquitaine diffuse sur son site Web un indice de la qualité de l’air sur chaque commune et les mesures de nos stations sont diffusées en temps réel. Cela peut vous donner une indication sur les niveaux rencontrés sur ces territoires.

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Choisir les moments de la journée où le niveau de pollution est le moins élevé (éviter les heures de pointe début de matinée et soirée et en été également le milieu et fin d’après-midi) et privilégier des trajets à l’écart des sources majeures de pollution (rues à trafic dense, encaissées, embouteillées).

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Les bénéfices pour la santé liés à l’augmentation d’activité physique sont largement supérieurs aux risques induits. Cela même si on peut être plus exposé à la pollution de l’air en augmentant le volume d’air inhalé. Privilégier des trajets à l’écart des sources majeures de pollution (rues à trafic dense, encaissées) et pendant les moments de la journée où le niveau de pollution est le moins élevé (éviter les heures de pointe début de matinée et soirée et en été également le milieu et fin d’après-midi). Il est recommandé de décaler ses activités sportives pour éviter les pics de pollution.

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Il faut privilégier les inserts, poêles à bois avec le label Flamme Verte. La conception des appareils labellisés « Flamme Verte » répond en effet à une charte de qualité exigeante en termes de rendement énergétique et d’émissions polluantes, sur laquelle s'engagent les fabricants, signataires de la charte.

En savoir + sur le chauffage au bois

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L'air est un mélange constitué de 78% de diazote, 21% de dioxygène et 1% de composés divers. Parmi ces 1%, certains composés sont considérés comme des polluants lorsqu'ils présentent une gêne ou un risque pour la santé et/ou l'environnement. Plus ces polluants dans l’air sont nombreux, plus la qualité de l’air est dégradée, on parle alors de pollution de l’air. 

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L'air pur n'existe pas vraiment, car même la nature émet certains polluants (par exemple : les Composés Organiques Volatils - COV - émis par les forêts, les poussières désertiques, ...). On peut cependant qualifier d'air pur, un air qui n'est pas altéré par les activités humaines.

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Les polluants peuvent avoir des sources anthropiques (liées aux activités humaines) tels que le trafic routier, le chauffage, les industries, et l'agriculture. Les procédés de combustion notamment sont fortement émetteurs de polluants (NOx, SO2, PM…).
La pollution peut également avoir une origine naturelle : pollens, forêts (COVNM), poussières désertiques, sels marins, érosion des sols, éruptions volcaniques, incendies…
La part de responsabilité des sources (trafic, chauffage, industrie…) varie selon les polluants, les conditions météorologiques et les activités d’un territoire.

+ d'infos sur les principales sources de pollution de l'air en Nouvelle-Aquitaine

Consultez les données annuelles d'émissions de polluants atmosphériques en Nouvelle-Aquitaine

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Atmo Nouvelle-Aquitaine diffuse chaque jour un indice de qualité de l'air appelé indice ATMO pour chaque commune de la région ainsi qu'à l’échelle des EPCI membres d’Atmo Nouvelle-Aquitaine. L’indice ATMO est représentatif de la pollution de fond. Il est calculé à partir des concentrations dans l’air de cinq polluants réglementaires : dioxyde de soufre (SO2), dioxyde d’azote (NO2), ozone (O3) et particules de diamètre inférieur à 10 micromètres (PM10) et 2.5 micromètres (PM2.5). L’indice correspond alors au plus dégradé des sous-indices calculés pour chacun de ces 5 polluants.

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Grâce aux mesures effectuées depuis plus de quarante ans, Atmo Nouvelle-Aquitaine dresse chaque année un bilan de la qualité de l’air. Il en ressort de façon générale que, au niveau régional, depuis 10 ans, les principaux polluants réglementés à enjeux sont en baisse entre 2011 et 2020 : - 20% pour le dioxyde de soufre (SO2 – traceur de l’activité industrielle), - 38% et - 29% pour les particules fines (PM2.5) et en suspension (PM10), -40% pour le dioxyde d’azote (NO2 – traceur du trafic routier), + 2% pour l’ozone (fortement météo-dépendant). Pour autant il reste des enjeux locaux autour des particules, du dioxyde d’azote ou encore du dioxyde de soufre qui peuvent approcher voire dépasser les niveaux réglementaires. Par ailleurs, de nouveaux enjeux se profilent autour de polluant non encore réglementés tels que les pesticides, ou les particules ultrafines. Ces substances font l’objet d’une surveillance au sein d’Atmo Nouvelle-Aquitaine.

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Les odeurs constituent une atteinte au bien être parfois importante, même si elles n’entraînent pas toujours d’effets sur la santé. Cependant, les mauvaises odeurs ne sont pas un critère de toxicité. Une odeur peut ainsi être très désagréable mais ne présenter aucun risque sanitaire. A l'inverse, certains composés peuvent être complètement inodores et pourtant dangereux pour la santé comme le monoxyde de carbone. La réglementation sur les odeurs relève toutefois de la Loi sur l'Air de 1996. Il existe également des obligations réglementaires qui régissent les activités des exploitations industrielles : elles ne doivent pas être à l'origine d'odeurs gênantes pour la population riveraine.

En savoir plus sur la surveillance des odeurs

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L’existence de chemtrails est une rumeur provenant des Etats-Unis, selon laquelle des épandages de produits chimiques seraient effectués par les gouvernements de grands pays industrialisés dans le but de lutter contre le changement climatique. Cette rumeur ne repose sur aucun fondement. Les traînées blanches visibles dans le ciel après le passage des avions correspondent à une condensation de l’eau de l’atmosphère en cristaux autour des émissions normales de l’avion. Elles ne sont pas nocives pour la santé et aucun élément ne contredit à ce jour cet état de fait.

La combustion du kérosène dans les moteurs des avions émet des gaz et des particules (suies, imbrûlés, poussières) qui sont à l’origine de la condensation observée. Ces particules peuvent servir de noyau de condensation dans des conditions de très forte humidité de l’atmosphère (100% à 130% de sursaturation) et pour des températures inférieures à -30°C. En dessous du seuil de 100%, aucune traînée n’apparaît ; en revanche, au dessus de 130%, un nuage se forme. Ce phénomène dépend peu de l’altitude de l’avion mais bien des conditions atmosphériques et de la météorologie. La taille, la durée et l’étalement des traînées de condensation dépendent également des conditions météorologiques.