Pour les campagnes de mesure en milieu urbain, nous suivons généralement 2 polluants principaux traceurs de l’activité humaine :
- le dioxyde d’azote (NO2) essentiellement émis par le trafic automobile
- les particules en suspension (PM10) émis notamment par le trafic automobile et le chauffage urbain (en hiver)
Ces 2 polluants sont suivis en continu (une concentration mesurée toutes les 15 minutes) avec des analyseurs placés dans une cabine sur le site étudié. Le nombre de campagnes de mesure et leurs durées dépendent de l’objectif de l’étude : une campagne de mesure avant et une après travaux par exemple.
En complément des mesures en continu, des tubes passifs peuvent être mis en place sur le site de mesure principal et sur plusieurs points autour. Ce matériel a l’avantage d’avoir une mise en place plus aisée :
- une taille réduite pour être accroché à hauteur d’homme sur le mobilier urbain,
- un fonctionnement ne nécessitant pas de branchement électrique,
- un dispositif de faible coût.
Contrairement à la mesure en continu, les tubes passifs permettent de connaître uniquement la concentration moyenne d’un polluant pendant la période où il était installé (en général 1 ou 2 semaines). Les pics ponctuels de concentration ne sont pas mesurables via ce dispositif de prélèvement.
D’autres polluants peuvent également être mesurés dans le cadre d’études urbaines, pour des problématiques spécifiques : composés organiques volatils (COV), benzène par exemple.