Publié le 19 mars 2019
À l'occasion de la journée française de l'allergie ce 19 mars 2019, les organismes de surveillance des pollens et moisissures dans l’air ambiant, l’Association des Pollinariums Sentinelles de France, la Fédération Atmo France (regroupant les Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’air) et le Réseau National de Surveillance Aérobiologique, publient le rapport de surveillance des pollens et des moisissures dans l'air ambiant en 2018.
En plus des bons gestes à adopter et des focus sur les espèces les plus allergisantes en 2018, cette nouvelle édition présente le bilan en chiffres de la surveillance effectuée (nombre de bulletins d’alerte, nombre de visites sur les sites internet des acteurs…), une nouvelle carte représentant les villes et régions surveillées et le calendrier des évènements en lien avec la thématique.
En cette année 2018, le dispositif de surveillance des pollens comprend 16 pollinariums sentinelles® dans la moitié ouest de la France, 13 jardins d’observation des pollens déployés en France métropolitaine et 86 capteurs actifs qui couvrent un peu plus de 632 % de la population, soit plus de 42 millions de personnes. Le dispositif de surveillance des spores de moisissures comprend 17 capteurs.
En 2018, l’exposition aux pollens d’ambroisie, cyprès et graminées reste constante tandis que l’exposition aux pollens de bouleau a été, au mois d'avril, la plus forte de ces dix dernières années.
Pour ce qui est des moisissures, bien que les températures humides du printemps aient favorisé leur apparition précoce, la sècheresse de l’été en a limité la prolifération et dispersion.