Publié le 6 octobre 2025
Depuis 2006, Atmo Nouvelle-Aquitaine assure le suivi de l’impact de l’UVE de La Rochelle sur l’environnement direct de celle-ci. La campagne de mesure de 2025 s’inscrit dans la continuité des précédentes avec la surveillance des polluants suivants :
Dioxines/furanes et métaux lourds :
- Dans l’air ambiant : cette matrice représente les concentrations auxquelles l’être humain est soumis par l'air ambiant, que ce soit sous forme gazeuse ou particulaire
- Dans les retombées atmosphériques : cette matrice représente la pollution qui tombe au sol sous forme particulaire, et qui peut par la suite contaminer la chaîne alimentaire
La campagne de mesure s’est déroulée au printemps entre mars et avril 2025.
Les principales conclusions de cette étude sont les suivantes :
En 2025, les concentrations en dioxines/furanes en air ambiant sont parmi les plus basses mesurées depuis 2006 ; elles varient de 4,6 à 11,6 fg I-TEQ/m³ (STEP et Port-Neuf). Dans les retombées, les niveaux sont homogènes entre les sites (≈ 0,87–0,92 pg I-TEQ/m²/j), dans les gammes de bruit de fond régionales.
Pour les métaux en air ambiant, toutes les polluants réglementées (As, Cd, Ni, Pb) ont des concentrations nettement inférieures aux valeurs cibles/limites (rappel : comparaison indicative car ce sont des seuils annuels). Le manganèse reste faible et très en-deçà des valeurs guides sanitaires (ATSDR/OMS). En retombées, comme lors des campagnes précédentes autour de l’UVE, le manganèse est plus élevé, tout en restant sans référence réglementaire dédiée.

