Plan de surveillance de la qualité de l'air : Centrale Energie Déchets de Limoges Métropole (87) du 29 avril au 28 mai 2015

Publié le 30 juillet 2015

Description

Conclusion 

Dioxines et furannes dans les retombées atmosphériques

Les concentrations en dioxines et furannes pour les molécules homologues sont en augmentation en 2015 pour tous les sites et en particulier le site « Rilhac-Rancon » et le site de référence « La Borie ».
Ce dernier présente un cumul maximum de 298,6 pg/m²/j dû à des teneurs marquées en dioxines heptachlorées (HpCDD) et octachlorées (OCDD).

D'après les relevés de direction de vent, les conditions météorologiques ont pu favoriser l'exposition de ces deux sites aux vents en provenance de la CEDLM. Cependant pour le site « La Borie », on peut plus facilement supposer qu'une émission ponctuelle durant la période de prélèvement (brûlage de déchets chez un particulier, …) ait pu conduire à ces résultats. D'autant plus que les dioxines quantifiées sont, à dire d'experts, frequemment retrouvées dans les profils d'émission de nombreux types de combustion.

A l'exception des sites « Rilhac-Rancon » et « La Borie » dont les cumuls présentent une évolution à la hausse, les résultats du détail des 17 congénères sont stables par rapport à 2014 avec des totaux de l’ordre de 1 pg I-TEQ max/m²/j.
Les résultats plutôt inhabituels du site «La Borie » sont moins visibles dans le détail des 17 congénères du fait des indices de toxicité plus faibles des molécules quantifiées.

Dioxines et furannes en air ambiant

Les concentrations en dioxines et furannes nettes pour les familles d’homologues ou en équivalence toxique pour le détail des 17 congénères reviennent à des niveaux équivalents à ceux de 2013, l'année 2014 ayant présenté les résultats les plus faibles depuis 2010.

Dioxines et furannes dans le lait de vache

Dans l'échantillon de lait de vache prélevé en 2015 sur le site du Bournazeau, le total en dioxines et furannes est de 0,77 I-TEQ max pg /g de MG. Malgré une augmentation par rapport à 2013 et 2014, ce résultat reste très inférieur au seuil d’intervention en vigueur fixé à 1,75 I-TEQ max pg/g de MG.

Métaux lourds dans les retombées atmosphériques

A l'instar des années précédentes, on constate la prédominance du manganèse et du cuivre sur la plupart des profils des sites avec des maximums relevés pour ces deux métaux respectivement sur les sites « Ester » et « Rilhac-Rancon ». Les teneurs retrouvées sur le site « La Borie » sont cohérentes par rapport aux données de 2014 avec cependant une concentration plus faible en nickel, 4,34 μg/m²/j en 2015 contre 36,4 μg/m²/j en 2014.

Métaux lourds en air ambiant

En air ambiant, les seuils annuels pour les métaux lourds réglementés ne sont pas dépassés par les concentrations hebdomadaires obtenues lors de cette étude, toute précaution gardée quant aux durées de prélèvements d'une semaine contre une année complète pour le niveau réglementaire.
La comparaison des résultats de 2014 et 2015 ne montre que peu d'évolution excepté pour la teneur en cadmium qui prédomine cette année avec 4,0 ng/m³.

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