Evaluation de la qualité de l'air sur la ville de Rochefort (17) années 2015-2016 - rapport intermédiaire

Publié le 1 mars 2016

Description

Des campagnes de mesures de la qualité de l’air ont été menées sur le centre-ville de Rochefort de septembre 2015 à février 2016.  Il s’agit d’une première étape qui s’inscrit dans un projet plus global de cartographie de la qualité de l’air et de la production en continue d’un indicateur de qualité de l’air sur Rochefort Océan. Les mesures réalisées cet hiver permettront de « caller » les plates-formes de modélisation qui vont être mises en œuvre dans la seconde étape du projet.
Ce rapport présente un état de la qualité de l’air sur Rochefort pour 2 des principaux polluants réglementés : oxydes d’azote (NOx) et particules fines (PM10), à travers une étude de leurs sources d’émissions sur le territoire et des résultats de la campagne de mesure.
Les oxydes d’azote sont des polluants traceurs de la pollution d’origine automobile ; sur l’agglomération de Rochefort Océan, ils représentent 62% des émissions (65% sur Rochefort seule). Les concentrations en dioxyde d’azote mesurées au centre de Rochefort sont très similaires à celles de la station fixe péri-urbaine d’Aytré (Agglomération de La Rochelle) et inférieures à ce qui est mesuré au centre de La Rochelle ou même de Cognac.  Elles sont en revanche nettement supérieures à ce qui est mesuré sur la station rurale du Zoodyssée (79), ce qui reflète l’impact des sources locales (trafic, chauffage, …) de la ville et de son agglomération. 
Les particules fines PM10 ont des origines plus diverses : trafic routier, chauffage au bois, industries, sources naturelles… L’influence des sources anthropiques est visible sur les profils qui traduisent l’évolution des concentrations au cours de la journée ; les valeurs les plus élevées sont mesurées durant les pics de trafic du matin et du soir, ainsi qu’en fin de soirée et début de nuit, lors de la remise en route des moyens de chauffage. La comparaison des valeurs avec les stations de mesures fixe du réseau d’ATMO Poitou-Charentes les plus proches montre l’influence sensible de la façade atlantique et des embruns marins sur les concentrations de particules fines dans l’air. 
La campagne de mesures ne représente que 44% d’une année, il n’est donc pas possible de comparer les résultats aux seuils réglementaires qui sont basés sur des valeurs annuelles. Mais la similitude des concentrations entre Rochefort et Aytré tendent à montrer que les valeurs limites seraient respectées pour les PM10 et le NO2 sur le site de Rochefort.
Les mesures ont été réalisées sur un site de « fond urbain », dont l’objectif est d’évaluer la qualité de l’air à laquelle la majeure partie de la population exposée. Les résultats ne prennent donc pas en compte les cas d’expositions maximales, en particuliers à proximité des voies de trafic élevés.
C’est la seconde étape de l’étude qui permettra de prendre en compte tous les cas d’exposition ; à partir des campagnes de mesures et des données de l’inventaire des émissions, une plate-forme de modélisation va être crée sur la ville de Rochefort, à partir de laquelle seront produites des cartographies de la qualité de l’air sur tout le territoire.

 

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