Publié le 9 avril 2025
Dans le cadre de son arrêté préfectoral, ValOrizon doit organiser une surveillance des odeurs autour de son Installation de Stockage des Déchets Non Dangereux (ISDND) à Monflanquin.
Pour ce faire, ValOrizon a souhaité se faire accompagner d’Atmo Nouvelle-Aquitaine, l’observatoire régional de la surveillance de la qualité de l’air. L’accompagnement de ValOrizon consiste en un suivi des odeurs perçues autour du centre d’enfouissement des déchets grâce à l’observatoire des odeurs en place depuis 2018.
Cet observatoire des odeurs montre années après années une participation et une mobilisation très importantes des riverains qui ont accepté d’être nez. Cependant, l’année 2024 montre une baisse notable de cette participation qui s’en ressent sur le nombre de perceptions odorantes.
L’interprétation des perceptions odorantes doit être prise avec beaucoup de précautions cette année. En effet, elle ne repose que sur la participation active de 8 nez en début d’année puis 5 nez à l’été 2024. Des statistiques robustes et fiables ne peuvent pas être effectuées sur un échantillon de moins de 10 personnes et encore moins de 5 personnes.
L’analyse des perceptions effectuées par les nez en 2024 a montré les éléments suivants :
- 371 perceptions odorantes ont été relevées par les nez
- le nombre de perceptions odorantes (et le nombre de nez) n’a fait que diminuer durant l’année, rendant complexe l’analyse annuelle
- la répartition temporelle des perceptions indique un nombre plus élevé de perceptions odorantes de 6h à 9h comme les années passées ; les perceptions odorantes sont détectées de manière aussi importante en semaine que le week-end
- la répartition spatiale, quant à elle, est fortement liée aux lieux d’habitation des nez. Ainsi, le maximum de perceptions est recensé au sud-ouest de l’installation, là même où vit la majeure partie des nez
- l’impact de l’installation de stockage se perçoit également au sud, à l’ouest et au nord-ouest
- 86 % des perceptions odorantes sont jugées « fortes à très fortes » et « gênantes à très gênantes » par les nez
- les nez déclarent essentiellement des odeurs de déchets ménagers (81 %)
- pour plus de la moitié des perceptions odorantes, un classement « sous le vent » de l’installation de stockage de déchets ménagers a pu être établi

