Les activités des zones portuaires sont sources de pollution. On y retrouve, d’un côté le transport maritime de marchandises et/ou de passagers, et de l’autre toutes les activités logistiques et industrielles qui en découlent.
Les bateaux à moteurs, et notamment les navires, rejettent des polluants dans l’air au-dessus des eaux maritimes et fluviales mais aussi dans les ports (NOX, SO2, PM10, PM2,5, CO, COVNM, HAP, Métaux lourds...). La quantité de polluant rejeté dépend du type de navire, de sa vitesse et du type de carburant utilisé selon sa phase de navigation. En mer, les navires voguent à pleine vitesse en utilisant majoritairement du fioul lourd contenant beaucoup de soufre. Les émissions de dioxyde de soufre (SO2) dans l’air sont alors plus importantes qu’avec d’autres combustibles. Une fois à quai, les moteurs des navires continuent à fonctionner avec un carburant de meilleure qualité, moins chargé en soufres, afin de respecter la réglementation. Les rejets de polluants associés sont alors proportionnels à la durée des escales.
Dans les ports de commerce, toutes les activités liées au transport de marchandises émettent des polluants dans l’air : transport ferroviaire, circulation de poids lourds, engins de manutention, etc. Les zones portuaires attirent également des activités industrielles diverses pour la facilité d’accès aux ressources. Elles rejettent différents polluants selon l’activité. Certaines zones industrielles portuaires stockent également des hydrocarbures, responsables de rejet de composés organiques volatils non méthaniques (COVNM), et manipulent des vracs poussiéreux (comme des céréales ou des engrais) rejetant des particules dans l’air (notamment des particules grossières PM10).
