La méthanisation ou la valorisation des déchets

Unité de méthanisation
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Méthanisation agricole : de quoi parle-t-on ?

Selon la définition de l’ADEME, la méthanisation permet de produire un biogaz issu de la fermentation des déchets, des effluents d'élevages, des résidus de cultures... Ce gaz est utilisé pour produire de la chaleur, de l'électricité et pour faire rouler des véhicules.

Cette technologie contribue à réduire la dépendance énergétique de la France et à atteindre ses objectifs de développement des énergies renouvelables. C'est aussi une véritable opportunité au niveau local, notamment pour les agriculteurs ou les collectivités.

Méthanisation : comment ça marche ?

La méthanisation s’intéresse aux déchets organiques : résidus végétaux ou animaux biodégradables (pouvant pourrir). Nous pouvons citer les tontes de pelouse, les branches et brindilles, les restes de cuisine (épluchure, cantines), papiers et cartons. Ce sont donc les déchets organiques qui subissent un traitement biologique pour produire de l’énergie et du fertilisant. Ce traitement biologique c’est la méthanisation. Les matières organiques sont rassemblées dans des cuves, sans oxygène et en milieu hermétique. Ce sont les bactéries qui décomposent les déchets organiques. A la fin de toutes les étapes de méthanisation, 2 produits sont obtenus :

un digestat liquide et solide déposés dans les champs pour fertiliser les cultures
du biogaz utilisé pour produire de la chaleur, de l’électricité ou pour être réinjecté sous forme de gaz naturel dans le réseau exploité par GrDF

Le concept de méthanisation se résume ainsi : déchets organiques + bactéries = biogaz et fertilisants.

Principe de fonctionnement de la méthanisation

Différents déchets organiques à méthaniser

Effluents industriels
Boues des stations d’épuration des eaux
Déchets ménagers et des collectivités
Déchets agricoles

Méthaniseurs au 1/01/2021 en Nouvelle-Aquitaine

La pollution produite par la méthanisation

Cette activité peut rejeter dans l’air de l’ammoniac (NH₃), de l’hydrogène sulfuré (H₂S), mais aussi des gaz à effet de serre (GES) : CO₂, CH₄ et N₂O. Cette liste n’est pas exhaustive. A ce jour, Atmo Nouvelle-Aquitaine n’est pas en mesure d’estimer la pollution générée par la filière méthanisation. L’inventaire des émissions de polluants atmosphériques n’intègre pas encore cette source. C’est une piste d’amélioration qu’Atmo souhaite poursuivre dans les années à venir.