1. Optimiser le dispositif de surveillance des polluants réglementés
Après Bordeaux, une nouvelle agglomération de + de 250 000 habitants fait son apparition dans la région : l’unité urbaine de Bayonne. Quel changement ? Une surveillance plus particulière sur de nouveaux polluants, par le biais de mesures ponctuelles dès 2022.
2. Surveiller les particules ultrafines (PUF) à de nouveaux endroits
Aujourd’hui, 2 sites permettent de quantifier les particules ultrafines : à Talence (33) et Lacq (64). 2 nouveaux sites devraient voir le jour au cours de ce nouveau PRSQA.
3. Élargir la surveillance des polluants non réglementés
L’observatoire surveille déjà certains polluants atmosphériques non soumis à des seuils réglementaires : pesticides... Entre 2022 et 2024, l’ammoniac, principalement émis par l’activité agricole, et le 1,3-butadiène, principalement lié à l’activité industrielle, viendront s’ajouter à la liste.
4. Améliorer la surveillance par des appareils plus performants
Renforcer la surveillance de la qualité de l’air passe également par l’utilisation d’outils plus performants. Ils viennent en complément du dispositif technique existant pour réaliser de nombreuses études autour de sites urbains et industriels. C’est le cas du PTR-MS (appareil mesurant de nombreuses molécules gazeuses, dont des composés organiques volatils). Cet appareil permet de mesurer davantage de molécules, à des quantités infimes indétectables par d’autres appareils.
5. Optimiser les outils d’aide à la décision de nos membres
L’objectif ici est d’améliorer les outils informatiques de simulation de la pollution de l’air pour mieux évaluer l’impact des plans d’actions sur la qualité de l’air. Les collectivités membres, pourront par exemple, s’appuyer sur Atmo Nouvelle-Aquitaine pour mettre en place une Zone à Faibles Émissions mobilité (ZFE-m), réaliser un Plan climat-air-énergie territorial (PCAET) ou un Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA). Il s’agit là d’une vraie aide à la décision pour les collectivités et les membres d’Atmo Nouvelle-Aquitaine.
6. Des travaux tournés vers l’innovation
L’observatoire projette de s’impliquer davantage dans des projets nationaux et mobilisant d’autres observatoires régionaux de surveillance de qualité de l’air (appels à projets de recherche). Une de ces orientations sera notamment tournée vers la thématique de la méthanisation (le lien est externe)(dégradation par des micro-organismes de la matière organique pour produire du biogaz).
7. Faire prendre de la hauteur à l’innovation avec des données satellites
Atmo Nouvelle-Aquitaine va mettre à profit les données satellites existantes. Elles permettront d’identifier des zones de la région nécessitant des mesures spécifiques de polluants (travaux sur l’ammoniac notamment).
8. Se tourner davantage vers les problématiques de demain
Entre 2022 et 2026, l’innovation sera un sujet de fond pour une surveillance plus complète de la qualité de l’air. Comment ? En réalisant une veille poussée sur des problématiques émergentes et en relayant cette connaissance auprès de nos partenaires.