Les poussières désertiques touchent la région

Des poussières désertiques d'origine saharienne sont arrivées en Nouvelle-Aquitaine lundi 4 septembre. Neuf départements, sur les douze que compte la région, ont été touchés. La procédure préfectorale d'alerte a été enclenchée mercredi 6 septembre dans les Landes, les Pyrénées-Atlantiques et la Vienne. Seuls les départements du Limousin ont été épargnés.

Le 7 septembre : amélioration de la qualité de l'air

La qualité de l'air devrait s'améliorer sur la région ce jeudi 7 septembre. Les concentrations en particules grossières PM10 pourront encore être élevées dans les Pyrénées-Atlantiques et les Landes, en lien avec le passage de poussières désertiques. Les niveaux ne devraient plus dépasser le seuil d’information et de recommandations. Aucun épisode de pollution n'est donc prévu pour aujourd'hui et demain.

C'est l'ozone qui prend le relais avec des indices ATMO dégradés sur tous les départements au dessus des Landes et mauvais sur quelques communes à l'est de la Creuse. En effet, les températures élevées et le fort ensoleillement sont propices à la formation de ce gaz polluant dans l'atmosphère. 

Le 6 septembre : un pic de pollution qui s'étend à de nouveaux départements

Ce mercredi 6 septembre, un épisode de pollution aux PM₁₀ affecte toujours la Nouvelle-Aquitaine et particulièrement les Pyrénées-Atlantiques, les Landes et la Vienne. Les indices de qualité de l'air sont mauvais sur ces départements. Les poussières désertiques pourraient affecter localement les autres départements de la région. Les températures élevées et l'ensoleillement favorisent la formation d'ozone dans l'air à l'origine, avec les particules PM10, des indices moyens à dégradés sur le reste de la Nouvelle-Aquitaine.

Jeudi 7 septembre, une amélioration de la situation est attendue sur la moitié nord de la Nouvelle-Aquitaine. Les vents d’est devraient permettre une dilution des polluants de l’air par l’apport de masses d’air peu chargées en particules. Les départements des Pyrénées-Atlantiques et des Landes devraient toutefois rester concernés par cet épisode de pollution.

Le 5 septembre dans les Pyrénées-Atlantiques : hausse des concentrations pour les particules grossières

Le mardi 5 septembre, la présence d'une masse d'air chargée en poussières désertiques conduit à un dépassement du seuil d'information et de recommandations aux particules grossières PM₁₀ en Pyrénées-Atlantiques. Ce phénomène provient d'Afrique où des vents soulèvent les poussières de sable du Sahara. Ces poussières étaient majoritairement situées en altitude et sur les reliefs pyrénéens lundi 4 septembre. Une forte hausse des concentrations en particules grossières PM₁₀ est enregistrée depuis le mardi 5 septembre sur les stations des Pyrénées-Atlantiques, notamment au niveau du littoral. Les conditions météo sont stables (absence de pluie, vents faibles) et contribuent au maintien de la pollution sur le territoire.

La masse d'air chargée en poussières sahariennes devrait stagner sur le département des Pyrénées-Atlantiques. De fait, une persistance du phénomène est attendue pour la journée de mercredi 6 septembre. À nouveau, les conditions météorologiques ne seront pas favorables à une dispersion des polluants de l'air. 

Dans le reste de la région, les indices de qualité de l'air seront moyens à dégradés en raison des particules grossières PM₁₀ et de l'ozone.

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©Copernicus

Les poussières désertiques affectent la santé

Les particules de sable les plus grosses qui sont visibles à l'oeil nu sont inoffensives. Elles peuvent affecter la santé à partir du moment où elles sont plus petites et se retrouvent dans les particules grossières PM₁₀.

Il est donc recommandé pour les personnes vulnérables et sensibles de :

• Prendre conseil auprès d’un professionnel de santé en cas de gêne respiratoire ou cardiaque
• Privilégier des sorties plus brèves et celles qui demandent le moins d’effort
• Prendre conseil auprès de votre médecin pour savoir si votre traitement médical doit être adapté le cas échéant
• Éviter les zones à fort trafic routier, aux périodes de pointe
• Privilégier les activités modérées

Et en général :

• Prendre conseil auprès d’un professionnel de santé en cas de gêne respiratoire ou cardiaque
• Privilégier des sorties plus brèves et celles qui demandent le moins d’effort
• Réduire, voire reporter, les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions)