Étude de l'impact des rejets atmosphériques de l’UVE d’ECHILLAIS (17) - sept-oct 2017

Publié le 19 janvier 2018

Description

L’objectif de l’étude est de fournir les mesures dans l’environnement dont il est fait mention dans l’arrêté préfectoral n°15-3072 du 13 novembre 2015. Ce dernier fixe les règles de surveillance pour l’incinérateur d’Echillais.
La surveillance dans l’environnement des dioxines/furannes et métaux lourds a porté en 2017 sur les matrices suivantes :

  • l’air ambiant,
  • les retombées sédimentables,
  • les lichens.

Les résultats pour les dioxines et furannes

Les concentrations de dioxines et furannes dans les retombées atmosphériques et l’air ambiant sont en 2017 parmi les plus faibles mesurées ces dernières années. Ce sont en particulier les conditions météorologiques, pluvieuses et venteuses, qui ont été favorables à la dispersion et au lessivage des polluants.
Les valeurs sont également faibles comparées à l’historique de deux autres incinérateurs de la région.
Il n’a pas été possible en 2017 de mener des analyses dans le lait de vache, l’exploitant agricole n’ayant pas pu récupérer suffisamment de lait de ses vaches (race destinée à la production de viande et non de lait).

Les métaux lourds

Les métaux lourds étaient mesurés pour la première fois cette année dans les retombées atmosphériques et dans les lichens autour de l’incinérateur de Rochefort.
Pour les retombées, les concentrations ont été plus élevées sur les deux sites les plus exposés (incinérateur, compostage) pour le manganèse (Mn), le plomb (Pb) et le cadmium (Cd). Ces données ne sont cependant pas suffisantes en elles-mêmes pour pointer l’incinérateur comme seule origine de ces écarts.
Pour les lichens, les concentrations sont un peu supérieures sur le site le plus proche de l’incinérateur (déchetterie), et donc potentiellement le plus exposé pour le plomb (Pb), le cadmium (Cd), l’arsenic (As) et le nickel (Ni). Là encore, ces résultats ne permettent pas à eux seuls de pointer la responsabilité de l’incinérateur.
Les mesures qui seront réalisées ces prochaines années dans ces deux matrices permettront de confirmer ou d’infirmer ces résultats.
Les métaux dans l’air ambiant sont en revanche suivis depuis plusieurs années sur Echillais. Les concentrations mesurées en 2017 pour les métaux réglementés sont largement inférieures aux seuils réglementaires (comparaison réalisée à titre indicatif, les seuils étant définis pour une échelle annuelle). Une valeur d’arsenic plus élevée qu’à l’accoutumée a cependant été mesurée sur le centre de compostage lors de la 4ème semaine de prélèvement.

Documents
Étude de l'impact des rejets atmosphériques de l’UVE d’ECHILLAIS (17) - sept-oct 2017
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Étude de l'impact des rejets atmosphériques de l’UVE d’ECHILLAIS (17) - sept-oct 2017
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